- Amis |
Enfin elle m’appartient et je la trouve belle, Car, bien qu’elle soit petite, elle est là, bien réelle. Je souhaite sa présence longtemps à mes côtés ; Pour moi j’ai fait le vœu de ne la point quitter... |
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- Angulus ridet |
Même pas un village, à peine un hameau ; Quelques maisons sages autour d’un vieux château Construit voilà des siècles, sur le flanc du coteau, Une route oubliée entre deux rangs d’ormeaux... |
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- Bonjour l'hiver |
L’été déjà loin n’est plus que souvenir, Les récoltes d’automne sont rentrées au cellier ; Arrive le temps du gel et des longues veillées Qui voient près du foyer les gens... |
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- Demain l'an 2000 |
Patientez, patientez. Plus que quelques années, Le chapelet égrène Sa dernière neuvaine... |
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- Destin fatal |
Sous ses paupières cernées, une immense tristesse Que souligne des rides, qu’accentue la vieillesse. Il est seul, haché par tous les êtres chers, L’espoir a disparu, la vie devient amère... |
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- Générations |
C’était du temps où les terriens, Vivaient très mal, vivant de rien. Point de pouvoir et nul soutien, Souffrance et crainte au quotidien... |
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- Griffe au coeur |
Dis-moi pour qui tu vis, Pour qui tes yeux se voilent S’embuent, S’obscurcissent... |
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- Guerre nucléaire |
Spectacle de désert et de désolation, Nappe de brouillard, fumée en suspension, Lueur diffuse et pâle au fond de l’horizon ; Sur cataclysme, entier, de toutes les nations... |
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- Invitation |
Où en es-tu ma brunette? Ta quête est-elle finie? Mets toi la paix en tête, Restons forts et unis... |
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- La composition |
La plume est en suspend, elle a pris de l’avance Sur la matière grise, vivant dans l’insouciance. Le sujet touffu, s’embrouille en écheveau, Des tiroirs aux idées surgissent des chevaux... |
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- La dissimulation |
Les hommes vous diront que la sincérité, Tout comme la confiance, ou la véracité, C’est dans le regard qu’on en voit les défauts : Du blanc virant au noir, du vrai passant au faux... |
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- La folie des grandeurs |
Tu voudrais te voir grand, Jeune, riche et très beau, Te croire intelligent, Etre fort, parler haut... |
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- La franchise |
Respecter la droiture dans sa façon d’agir, Sur sa seule prestance, désirer conquérir, L’estime, l’amitié, en marque de franchise, Cette dernière, hélas, n’est pas toujours, comprise... |
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- La marche du temps |
Lorsque, quittant les eaux d’une vie trépidante Pour glisser doucement vers le lac endormi Le corps endolori des tâches harassantes Cherche l’endroit propice à l’abri des soucis... |
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- La mort de l'oiseau |
Lorsque l’oiseau blessé s’abat dans les futaies, Pour se dissimuler aux prédateurs voraces, Il traîne sa dépouille, ne laissant nulle trace Trahir sa présence sous le couvert des haies... |
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- La nuit |
La nuit poursuit le jour, précipite sa chute. Le soleil à l’ouest disparait en culbute. La fraicheur du soir envahit la vallée L’herbe dans la prairie se couvre de rosée... |
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- La patrouille |
La mer est invisible, un manteau de brume Epais, humide, sale de bave et d’écume Enveloppe la côte, les rochers, les maisons. Les arbres, épouvantails noyés dans ce coton... |
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- La rumeur |
Qui est-elle ? Que veut-elle Cette bête immonde. Sa calomnie mortelle Chaque jour nous inonde... |
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- La source |
Là-bas tout au fond du pré, Entourée d’une herbe verte, Une source y est cachée, Un jour je l’ai découverte... |
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- La tendresse |
C’est dans tes yeux tendresse que je viens me baigner, J’aime y plonger mon âme et mon cœur tout entier. Dans ces lacs sans fonds où je viens me mirer, Je vois des champs de fleurs, de profondes vallées... |
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- La tourmente |
L’ouragan en furie, dévale la montagne, S’engouffre en hurlant dans les profonds vallons, Une masse poudreuse, s’abat sur la campagne, Couvrant le paysage d’un manteau de glaçons... |
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- Le bonheur |
Anne est lasse d’attendre, De ne rien voir venir, D’être, il faut la comprendre Tenue de s’abstenir... |
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- Le farniente |
Tout au bord de l’étang, A l’ombre des charmilles, Vagabonde le temps, Tournez, tournez aiguilles... |
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- Le lis et la cocarde |
De mes souvenirs d’enfance Me remonte du fond du cœur, L’étude de l’histoire de France Qui m’apportait joie et bonheur... |
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- Le rêveur héroïque |
L'horizon était bleu, peut-être était-il noir? Etait-on le matin, la journée ou le soir ? Faisait-il chaud ou froid ? Le soleil brillait-il ? Quelle était la saison ? Quelle heure était-il ? |
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- Le vieillard à la canne |
Le soleil déploie ses rayons printaniers, La terre se réchauffe et lentement revit. Tout sur cette terre redonne du gosier Crie, rit, chante en chœur ou même se défie... |
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- Liberté |
Es-tu sûr d’être « homme libre » Au sein de notre société ? Ta pensée très souvent tremble et vibre En pensant à ce mot, à ce bien : Liberté... |
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- L'éveil |
Dans l’essor d’un enfant, toute chose est nouvelle, Il découvre la vie, et l’on voit ses prunelles S’ouvrir toutes grandes à chaque découverte, Etonné et ravi tous ses sens en alerte... |
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- Métamorphose |
De rien, du néant, invisible et obscure, Une graine fécondée, embryon dans le futur, Ovule bien caché au fond de son ovaire, Germe au fil des heures, croix et devient prospère... |
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- Nantes à l'eau |
Le noir et la brume enveloppent la ville, Des chevaux au galop dans le ciel se défilent Nuages, pansus, ventrus, venus de l’océan Qui soulagent sur nous leurs lourds chargements... |
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- Pouvoir |
Dans ton sourire, qui tendrement me charme, Dans tes yeux, ton regard me fait poser les armes, Dans ta bouche, qui s'entrouvre pour donner un baiser, Dans tes bras, qui se tendent et ... |
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- Renaissance |
La tristesse envahit les êtres et les pénètre Le futur s'obscurcit ne reste pour vision Que jours noirs et gris, et, au fond de chaque être Une vie sans plaisirs, sans envies, sans passion. |
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- Rêve et réalité |
La voici ma brunette avec ses yeux noisettes, ses sourcils en arceaux, La douceur de sa peau Pareil au miel d’abeille... |
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- Rêverie |
Là-haut sur la colline, lorsque tombe le soir, Parmi les herbes folles, souvent je viens m’asseoir. Cet endroit est paisible, discret, revigorant Pour un être meurtri face à l’incohérent... |
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- Sombre jour |
Telles des feuilles d’automne que la bourrasque emporte, Il a quitté ce monde, désirant nulle escorte, Nous laissant chagrin, devant sa maison vide, Lui qui par sa présence symbolisait le guide... |
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- Spirale |
Doucement, lentement tout au fond de ma tête Il s'extirpe, invisible, je le sens qui me guette. Il prend possession contre ma volonté, De mon corps qui résiste, et de mes facultés... |
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- Vieilles pierres |
C’est un petit village, comme d’autres milliers, Planté à mi colline la rivière à ses pieds, Il voit passer les jours et les 4 saisons Marqué par des blessures à ses vieilles maisons... |
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- Violence verbale |
Le jour où j’ai connu Luciole, J’avais encore des impulsions, J’étais sensible et mes paroles Ignoraient la diffamation... |
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- Vive la France |
Aimer boire et chanter, Ces trois qualités premières Bien au-delà de nos frontières Font la réputation de nous français... |
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- Vive la vie |
Ouf! L’hiver s’effiloche, Arrive les beaux jours, Sur la branche, sur la roche, Un merle siffle l’amour. |
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