Dans l’essor d’un enfant, toute chose est nouvelle,
Il découvre la vie, et l’on voit ses prunelles
S’ouvrir toutes grandes à chaque découverte,
Etonné et ravi tous ses sens en alerte.
Fragile et fort ; tant soit peu effrayé,
Son regard naïf, en même temps noyé
Devant l’immensité que son cerveau décèle :
Ce monde sans limite et lui encore si frêle.
Alors prenant la main, qu’il a vers lui tendue
Ce tout petit bonhomme, rassuré, éperdu,
Ses grands yeux arrondis où brillent mille paillettes
Avance en riant, jouant de ses mirettes,
Vers ce monde merveilleux qu’il devra détecter
Pour devenir « un homme », face aux réalités.