Le noir et la brume enveloppent la ville,
Des chevaux au galop dans le ciel se défilent
Nuages, pansus, ventrus, venus de l’océan
Qui soulagent sur nous leurs lourds chargements.
Le vent tel un démon arrive et au passage
Nous poursuit, nous bouscule, nous meurtrit le visage,
Nous remplit les poumons d’un air au gout amer
Nous quitte en un instant, présence éphémère.
La pluie sans arrêt, se répend et inonde,
L’ouragan l’accompagne dans cette triste ronde.
L’horizon disparait dans ce monde pluvieux,
A croire cette ville abandonnée des cieux.
Espérons qu’une fée munie de sa baguette,
Vienne à notre secours et sur Nantes projette
Signes, gestes et autres boniments,
Ayant pour résultat de donner du beau temps.
Nous en profiterions au cours de notre escale,
Pour voir cette ville autrefois médiévale,
Marcher, flâner un peu, faire des emplettes,
Admirer en passant les murs de la Psallette.
Visiter ensuite la cathédrale Saint Pierre,
Le château de Anne, la belle héritière,
Pousser jusqu’au tombeau de son père François,
Longer la Loire, énorme qui roule et de déploie.